Amélie et Emilie sur les routes

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Découvertes culturelles au Vietnam


Un petit tour du côté de la cuisine vietnamienne

La cuisine vietnamienne est réputée pour être l'une des meilleures au monde, bon c'est pas qu'on est chauvines mais on vous rassure tout de suite, pour nous, elle ne détrône pas notre cuisine française. Nous n'avons peut-être pas été non plus dans les meilleurs endroits afin de donner un avis objectif sur la question.
Il faut savoir que comme on vous l'a précisé dans de nombreux articles, la cuisine ça se passe dans la rue. Sur des petites chaises alignées le long des trottoirs, c'est là que l'on va déguster des plats locaux comme le phô, le mien, les nems...
Effectivement la cuisine est très variée, mais lorsque l'on ne connait pas les plats il est vraiment difficile de choisir notre menu surtout si notre estomac ne nous invite pas à être d'âme aventureuse. Les plats dans la rue sont affichés en vietnamien. Alors certes, ce n'est pas du chinois et il est aisé de repérer les lettres. Mais encore faut-il savoir de quoi il s'agit. Le mieux était alors de regarder ce qui se passait dans les assiettes des clients pour pouvoir dire : "Je veux ça s'il vous plait".
L'endroit où l'on a pris le plus plaisir à manger c'est à Hoi An (la petite ville des tailleurs). Si vous avez l'occasion d'y aller ne manquez pas d'aller au Café 43. Un vrai régal. On nous l'a conseillé et nous l'avons adopté !
Donc en images, une petite série de ce que nous avons pu voir et parfois dégusté.


Le fameux Phô, une soupe de nouille originaire du Nord. Le bouillon est conçu à base d'os (pour le gras), de gingembre et de Nuoc Mam (une sauce à base de poissons macérés très longtemps au soleil avec beaucoup de sel). On y ajoute ensuite des bouts de poulet, du boeuf en lamelles ou en boulettes et puis plein d'herbes. On a eu de la chance car nous n'avons pas été envahies par la coriande fraîche dont nous ne raffolons pas. En revanche nous avons apprécié y ajouter du basilic anisé et de la menthe fraîche.


 Le cao lâu, une spécialité de Hoi An. un plat de grosses nouilles, servi sur de la salade avec des pousses de soja et sur le dessus de la peau de porc frite.  


  Les stands de crustacés déjà bouillis prêts à déguster, font fureur en début de soirée. Souvent accmpagnés d'un pichet de bière d'un litre (pour 50 centimes d'euros), crabes et coquillages semblent trouver amateurs. Si la bière n'était pas mauvaise, nous avons préféré laisser les crustacés aux locaux. Par ailleurs, on pouvait voir des bâtons d'encens brûler autour des crustacés, afin de masquer leurs odeurs... pas très engageant tout ça !  

 
 Le banh bèo, un petit encas avant le repas. Il s'agit d'une sorte de pâte de riz, recouverte de crevettes et de noix de cajou pilées. Vraiment très bon. On surmonte le tout de sauce Nuoc Mam plus ou moins épicée selon affinités...  

Le mi-quâng, également une soupe de nouilles servi avec divers bouts de viande (poulet, porc, parfois crevette) et des légumes. 

 
   Ban Xeo. On vous amène une sorte de pâte frite garnie de crevettes, pousses de soja et noix de cajou pilées. Vous devez ensuite enrouler le tout comme un nem, dans une feuille de riz avec de la laitue et des feuilles de menthe. Pour le déguster on le trempe dans de la sauce Nuoc Mam (ils en raffolent ; dans ce pays c'est la base de pratiquement tous les plats !)  

 
   Le traditionnel poulet au curry, qui n'est pas forcément une spécialité du Vietnam mais que l'on retrouve préparé de manières différentes en fonction des pays asiatiques. Celui-là n'était pratiquement pas épicé mais manquait un petit peu du goût de lait de coco !!

 
  Le petit plaisir d'Amélie. Du jus de noix de coco tout frais !! On vous coupe la noix de coco devant vous et on vous met une petite paille pour la déguster. Apparremment elle a apprécié.  

 La rose blanche est une spécialité de Hoi An. il y aurait un secret de recette qui ne se transmet que de génération en génération et malgré notre enquête nous n'en savons rien. On peut juste vous dire qu'il s'agit de bouchées vapeur à la crevette et peut-être au porc et que c'était vraiment très bon.  

 
  Un petit craquage pizza !! Et oui, des fois ça fait du bien !!  

   Les Hoành trành, beaucoup moins diététiques que les roses blanches (mais pas moins bonnes), sont également des bouchées mais elles sont frites à la poêle. On les sert sur un lit de salade et recouvertes de légumes. 

 
   Le thit nuong banh dâp doit être préparé au moment. A l'intérieur d'une galette de riz vous glissez une sorte de pâte de riz cuite à la vapeur, de la salade, de la menthe et autres herbes et de la viande porc frite avec des noix de cajou. Une fois que vous avez roulé le tout vous le trempez dans la fameuse encore et toujours sauce Nuoc Mam !!  


Dans la rue, possibilité de trouver également divers plats classiques (pour trois fois rien) comme du riz frit, des pâtes, le tout surmonté d'un oeuf au plat et accompagné de salade et de tomates. Vous ajustez l'assaisonement avec de la sauce soja et/ou chili et le tour est joué. Bon c'est pas le top des délices mais ça se mange et ce n'est pas cher (moin d'un euro).  

 
  Un petit air de France dans les supermarchés avec la confiture et autres biscuits de marques françaises. Mais surtout des petits déjeuners que nous n'oublierons pas : à  Hoi An pour 2 euros, vous avez un jus de fruit, un thé, des fruits, des petits pains tous chauds, deux croissants et du beurre et de la confiture. un régal !!
Tellement c'était copieux on en prenait un pour deux !! 
 



16-04-2011 : La Nuit en Cité ancienne à Hoi An, une soirée tout en lumière :  

De passage à Hoi An le 14ème jour du mois lunaire, nous avons pu assister à la fête de la vieille ville. Dès la nuit tombée, les lumières des néons s'éteignent afin de laisser place à un éclairage aux traditionnelles lanternes chinoises. Afin d'acquérir de la chance, la tradition veut que l'on achète une lanterne et qu'on la laisse glisser sur la rivière.

 


 

De nombreux enfants tentent ainsi de vous séduire à tous les coins de rues afin de vous vendre leurs lampions...

Les lumières serpente sur la rivières aux grès des courants. Mais attention lorsqu'une s'enflamme toutes les autres portées au même endroit par le même courant s'embrasent !!


 


 

Côté religion, la soirée est également l'occasion d'offrandes et de prières pour les dieux.


 

Pour d'autres c'est une soirée de jeux et de musique.
 

Nous avons ainsi découvert une sorte de loto. Les joueurs achètent des panneaux sur lesquels plusieurs mots sont inscrits. Ainsi les mots remplacent les chiffres de nos lotos en France. Les mots sont annoncés et montrés par une femme alors qu'un homme accompagne en chansons très rythmées le déroulement du jeu (on a pas réussi à savoir ce qu'il racontait...). Le but du jeu est d'avoir un minimum de 3 drapeaux symbolisant un mot afin de remporter une lanterne chinoise !!


 

Nous avons également participé au respect des traditions en dégustant un Cao laû, spécialité locale et ancestrale au bord de la rivière. Il s'agit d'un bol de nouilles de riz accompagné de viandes de porc, de salade, menthe et autres herbes parfumées, le tout recouvert de chips de porc (un nom un peu enjoliveur pour ne pas dire peau de porc frite !).


 


15-04-2011: Hué et sa cité impériale

Classée au patrimoine de l'UNESCO pour sa citée impériale et ses tombeaux royaux, nous sommes allées découvrir la ville de Hué.

Soit disant inspirée par l'architecture de la cité interdite il faut vraiment beaucoup d'imagination pour reconstruire visuellement la fameuse cité impériale. En effet, cette dernière a subit de profonds dégâts au cours de la guerre du Vietnam. Aujourd'hui peu de bâtiments tiennent le coup et certains restaurés par l'UNESCO font un peu pacotille à côté de nos beaux châteaux forts français...
 

Tout d'abord avant d'arriver aux portes de la cité impériale il faut pénétrer à l'intérieur de la citadelle en traversant le canal Hô Thành Hà et en franchisant l'une des 10 portes de l'enceinte dont les murs peuvent faire jusqu'à 20m de large.

En se rapprochant du cœur de la cité impériale, le fou du roi nous attend ! Il s'agit d'un grand bastion sur lequel est hissé le drapeau vietcong.


Ensuite on pénètre dans l'enceinte en passant par-dessus les douves pour se retrouver face à la porte du Ngo Mon. Percée de 5 portes, celles du centre servaient à l'empereur et à sa famille, celles adjacentes aux mandarins et celles sur les côtés aux soldats, aux chevaux et aux éléphants.

A l'étage se trouve le pavillon des cinq phoenix composé de 9 versants de toiture et soutenus par 100 colonnes. Le tambour et la cloche qui y sont préservés datent de 1804.

   

En face de la porte, deux grands bassins séparés par le pont de la voie centrale nous conduisent au palais du trône, l'un des seuls bâtiments épargné par les bombardements. A l'entrée les griffons (sortes de mi-chien mi-diable) veillaient ''symboliquement'' sur les mandarins.

   

De l'autre côté de ce palais que l'on n'avait pas le droit de photographier, les ruines se succèdent... Difficile d'imaginer la vie au sein de ces lieux quand il ne reste que quelques pierres. Certains bâtiments sont en cours de restauration, d'autres prennent forme mais nous n'avons pas été séduites par l'aspect reluisant et laqué des nouvelles colonnes.

   
   

Plus loin, au milieu de la cité impériale, un terrain de tennis bien restauré et éclairé... Je ne savais pas qu'ils jouaient au tennis à cet époque ! On voit bien l'empereur organisé l'Open d'Hué avec ses 100 concubines !

 

 Des couloirs sans fin nous conduisent vers d'autres bâtiments un peu mieux préservés...

Portes en faïence (on ne sait pas si c'était comme ça ou si c'est le travail de restauration qui utilise des restes de vaisselle ou des fracas de bouteilles en verre...), des temples et les résidences de l'empereur ou de la reine mère...

     
     
     








 

 
 



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