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Retour aux sources
au coeur de la nature Nord Thaïlandaise


Le 06-03-2011 : La descente de la Rivière Kok de Thaton à Chiang Rai

Voilà déjà plus de 3 semaines que nous sommes en Thaïlande et nous écrivons enfin notre premier article sur la page nature. Non pas que la nature soit inexistante mais comme on vous l'a expliqué à plusieurs reprises nous voyageons au cours de la saison sèche et la température extérieure augmente de jour en jour continuant à bruler la flore existante... Nous attendons donc de remonter plus au Nord (au Laos) pour nous évader dans la jungle et les rizières en espérant que celle-ci sera plus verdoyante qu'ici.

Depuis Chiang Mai nous avons tout de même choisi de prendre le bus jusqu'à Thaton afin de descendre sur Chiang Rai le long de la rivière Kok. Prenant sa source en Birmanie, elle traverse la pointe Nord de la Thaïlande pour se jeter dans le Mekong juste après la frontière du Laos.

   
 
Mais là encore tout est très sec, et on peut vous dire que quand on voit les enfants traverser la rivière et avoir de l'eau jusqu'aux chevilles on se demande comment on va pouvoir avancer sur celle-ci sans descendre et pousser notre embarcation ! Nous embarquons à l'arrière, dans cette pirogue à moteur avec 4 autres français dont Karen et Philippe qu'on avait rencontrés la veille, et nos gros sacs à dos chargés à l'avant.

 

 

Et là ben comment dire... c'est un véritable parcours de slalom entre les bancs de sable du lit de la rivière, les troncs d'arbres que le faible courant n'a pas pu charrier plus loin et les rochers à l'approche de mini rapide.
 
 

Malgré la confiance que l'on pouvait accorder à notre chauffeur qui avait l'air de connaître chaque obstacle sur le cours d'eau, accélérant et ralentissant dans des endroits bien précis, effectuant des courbes et contre courbes là où on aurait filé tout droit, on ne pouvait que frémir lorsque l'on entendait le bruit du sable ou pire de petits cailloux racler le fond de l'embarcation dans un bruit plus ou moins fort en fonction de la taille des graviers et de la vitesse du bateau. La peur de couler ou de devoir finir la route à pied était d'autant plus plausible que l'on croisait certaines pirogues où écumer devenait primordial afin de ne pas perdre son embarcation...



Puis finalement on s'habitue, on se détend parfois même jusqu'à somnoler...  

... et on découvre au-delà des villages la vie au bord de l'eau. Car la rivière Kok, dans une région aussi sèche à cette saison chaude est avant tout un point d'eau.
Elle devient ainsi un lieu de vie important pour les habitants de la région. Un moyen de se rafraîchir, tout habillés pour les plus grands et dans le plus simple appareil pour les plus petits, un moyen de puiser de l'eau pour aroser les vergers, un lieu de pêche mais également un lieu d'abreuvage pour les animaux...

 
   
   


 
 



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