Amélie et Emilie sur les routes

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Sur les routes d'Indonésie
De villes en villages...

 

Du 01-06-2011 au 06-06-2011 : Ubud

Non loin du centre de Bali, Ubud fut notre première destination. Riche en boutiques d'artisanat, elle constitue également un bon point de départ pour découvrir le centre de l'île où l'on peut découvrir aussi bien des temples enfouis dans la jungle que des rizières ou des volcans encore actifs. Nous y avons passé quelques jours pour prendre nos marques et faire quelques excursions mais nous y finirons également notre séjour car nous sommes loin d'avoir tout vu... Et puis il faut l'avouer pour faire quelques achats, car on voyage on voyage mais pas de place dans nos sacs pour ramener des souvenirs, donc là ce sera l'occasion !!

Nous avons tout d'abord été surprises par l'architecture. A notre arrivée et encore aujourd'hui, nous avons du mal à faire la différence entre les temples et les maisons. Pour notre première nuit nous avions l'impression de dormir dans une chambre de monastère.


   

   

Nous avons appris par la suite que les maisons des balinais étaient composées de plusieurs habitations construites autour d'un temple familial au sein duquel peuvent se dérouler les cérémonies de la famille. Les nombreuses habitations sont alors occupées par les membres de la famille. Plusieurs générations peuvent vivre au même endroit. En fait, lorsque la fille se marie elle doit suivre sont époux et s'installer dans le balais de ce dernier.

Dans la ville nous sommes allées faire un petit tour sur le marché artisanal qui semble être un vrai dédale exclusivement réservé aux touristes : carillons, peintures, masques de dieux et de démons utilisés pour les danses traditionnelles, épices (safran, cannelle, gousses de vanille...), piments...

   

     

   


Mais la vie à Ubud c'est aussi :


   

Les fleurs de lotus qui restent ouvertes quelques heures avant de se refermer sous l'effet de la chaleur.



  Les dames qui préparent les offrandes faites aux dieux et aux démons. Dans des feuilles de bananes tressées, fleurs et nourritures sont là pour satisfaire l'appétit des esprits et assurer la prospérité.  

 
  A même le sol, ce sont les démons qui seront apaisés. En hauteur, les dieux sont sollicités...  

Les femmes qui transportent sur leur tête tous types de charges : leurs provisions achetées au marché ou celles qu'elles souhaitent vendre, les offrandes amenées dans les temples, les seaux de sable qu'elles amènent aux hommes en train de faire le ciment, herbes coupées dans les champs... Et oui, ici on se libère les bras et on met tout sur sa tête. Même lorsque nous sommes allées faire de la plongée les femmes transportaient les bouteilles et des caisses de matériel de cette manière. Vraiment impressionnant. Donc si vous voyez une dame avec une serviette sur la tête ce n'est pas parce qu'elle a chaud, c'est pour y disposer la charge à transporter.

   

Au cœur de la ville vous pouvez également trouver des rizières. Dans celles-ci des jeunes essayaient de faire s'envoler un cerf-volant pour rejoindre les nombreux flottant déjà dans les airs. Une grande passion ici, dès que l'on saura pourquoi promis on vous le dira.

     

Et dès que l'on s'éloigne de la ville en scooter, l'on peut voir défiler le quotidien des balinais, qui eux aussi utilisent le scooter. Un bébé dans les bras, à 4 pour aller à l'école, pour transporter le fourrage pour le bétail, charger de caisses que l'on voit tanguer à chaque virage, le tout avec ou sans casque, il n'y a pas de limite !

   
   

 

   Les enfants nombreux réfléchissent à leur prochain jeu ou s'apprêtent à faire décoller leur cerf-volant fabriqué artisanalement avec de simples bambous et des sacs plastiques !!  

   Le chargement des cochons transportés dans des cages pouvant à peine les contenir...  

 

Mais également le séchage du linge à même le sol ou sur la végétation environnante.

 

 

Beaucoup de choses ne resteront que pour le plaisir de nos yeux car il est difficile de tout saisir et parfois même un peu déplacé. A titre d'exemple, de nombreux canaux permettant l'irrigation des rizières passent dans les villages. Les villageois y brûlent alors leurs déchets qui ne sont malheureusement pas que végétaux. A la saison des pluies les rivières sont bien souvent remplies de détritus qui sont charriés jusqu'à la mer et viennent décorer les coraux de magnifiques sacs plastiques. Bref, au-delà de ça, tout se lave dans ces canaux : les scooters, les voitures, les vaches, même les coqs. Mais dans les villages les plus pauvres nous avons pu voir une vieille dame totalement dénudée se laver ainsi au bord de la route...

Certaines choses font ainsi plaisir à voir, d'autres un peu moins mais c'est ça aussi le quotidien...







 

 
 



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