Amélie et Emilie sur les routes

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Sur les routes du Cambodge
De villes en villages...

 
Du 30 Avril au 3 Mai 2011 : Phnom Penh

Nous n'aurons passé que trois jours à Phnom Penh où nous avons alterné entre balades dans la ville et visites culturelles dans les temples et le Palais royal (vous trouverez l'article dans la page culture). Phnom Penh est avant tout une ville de contrastes. Ce fut notre entrée au Cambodge et dès notre arrivée nous fûmes marquées par la pauvreté très présente dans les rues de la ville. Elle est d'autant plus marquante qu'elle peut côtoyer les quartiers les plus chics et les rives du Tonlé Sap aménagées comme la Croisette à Cannes, bordées de palmiers, avec de larges trottoirs et des bancs spécialement offerts par la Saccobank !


Dans une rue vous pouvez trouver d'immenses villas dont l'entrée est gardée par des agents de sécurité alors que dans la suivante des immeubles bétonnés, noircis par la pollution, offrent un logement en dur à des familles qui survivent.


Dans d'autres rues des maisons en tôle se succèdent. Les enfants jouent dans la terre ou aident leurs parents à travailler, mendier ou vendre la moindre bricole pour récupérer quelques riels (monnaie du pays). A l'image de cette petite fille, un tison à la main, surveillant les braises pour sa mère.

Même à l'extérieur de la ville les maisons sont très différentes. Au bord de la route, dans la terre, montées sur pilotis, en dur, en bois ou en feuille de bambou en fonction des moyens, les maisons sont vraiment très rudimentaires. Devant chacune d'elle, une immense montagne de foin pour nourrir probablement les vaches de la famille. Les poules picorent autour des maisons attendant le jour où elles ne pondront plus assez et passeront à la casserole !

Nous n'avons pas d'image pour tout vous dévoiler, seulement quelques mots car je dois vous avouer que prendre des clichés de la misère quand elle nous touche au plus profond devient inconfortable. C'est également la première fois depuis notre début du voyage en Asie que nous apercevons dans la ville et dans hôtels des affichages destinés à prévenir et lutter contre les violences et le tourisme sexuel des mineurs.

Mais bien entendu Phnom Penh comme toutes les villes d'Asie est une ville qui grouille de vie. Différentes catégories de marchés existent dans la ville. Certains sont organisés dans de grandes bâtisses bétonnées alors que d'autres s'étalent dans des maisonnettes en bois recouvertes de tôle ou de bâches. Les conditions d'hygiène s'en retrouvent fortement affectées et les odeurs sont là pour confirmer.


  Le traditionnel rayon de boucherie, viandes suspendues et museaux de cochons pour la soupe...   

  Le rayon poissonerie, crabes à moitié morts et poissons tentant de survivre dans quelques millimètres d'eau...   

  Les fruits et légumes... Pas besoin de descendre du scooter pour faire ses courses.  

A l'intérieur du marché, les plats traditionnels mijotent ou se réalisent à la commande. Il n'y a qu'à s'asseoir, commander et déguster.

     

  Des rayons inclassables comme le salon de coiffure en plein milieu du marché, une succession de mini-salons. L'outillage avec en plein milieu les indispensables boules de pétanque pour agrémenter les après-midis ou les soirées après le travail !  

  La canne à sucre, directement du champs dans le camion, déchargée non loin du marché puis livrée en mobylette aux multiples stands qui la servent en jus avec des glaçons. Les cambodgiens raffolent de ça!!  

  Les globes-trotteuses en vadrouille dans les marchés de la ville.   

  Et puis les restaurants. On passe du cochon grillé à la broche au foie gras français.   


Comme partout en Asie le scooter reste le moyen de locomotion le plus prisé même s'il existe quelques taxis voitures et les fameux cyclo-taxis. Le taxis local étant bien plus souvent une remorque à l'arrière de la mobylette, où d'une fourgonnette, chargée au maximum afin de rentabiliser les déplacements.

Le soir et surtout le week-end, les places s'animent pour les sportifs désireux d'entreprendre un cours d'aérobic (mené par un homme), pour les enfants dont les yeux s'illuminent devant les jeux d'eau et lumières et des plus grands appréciant des pièces de théâtre jouées par de jeunes comédiens.


Voilà un petit aperçu de la vie à Phnom Penh que l'on a tout de même bien appréciée.




 
 



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