Amélie et Emilie sur les routes

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Découvertes culturelles en Bolivie
(monuments historiques, lieux de culte, traditions...)

La monnaie :

 En Bolivie la monnaie utilisée est le bolivianos ou BOL. Nous avions des billets de 100, de 50, de 20 et de 10 mais aussi des pièces de 5, 2 ou 1 bol. Très peu de centimes.
1 boliviano correspond environ à 0,10 €


Environnement, écologie :

Dans les parcs de certaines grandes villes nous avons pu observer une volonté de sensibilisation au respect de l'environnement. Quelques pancartes ou dessins invitent ainsi à prendre soin des arbres, des plantes et des poubelles de différentes couleurs insitent au  recyclage des déchets.



Cependant le travail risque d'être long, difficile et de s'échelonner sur plusieurs générations avant d'espérer un changement. Plusieurs fois sur notre route nous avons été éffarées de voir les gens se débarasser de leurs déchets (bouteilles plastiques, paquets de gateaux vides, ...) dans la rue, mais aussi dans les fossés, dans les rivières... Aux abords des villes d'immenses zones désertiques ressemblent à des décharges publiques. Ainsi sur cette photo,  "el futura en Bolivia" donne à voir un fleuve rempli d'immondices...



Tenues traditionnelles :

En Bolivie les tenues des femmes, en comparaison à l'Argentine, que ce soit en ville dans les rues, les mercados ou à la campagne, sont marquées par le respect des traditions. Elles ne portent pas de pantalons et leurs tenues sont composées de couches et de sur-couches de chemisiers, pulls, jupons et jupes accentuant leurs rondeurs naturelles. Le tout étant parfois surmonté d'un châle pour se parer contre les températures fraîches ou d'un tablier lorsqu'elles travaillent sur les marchés ou dans les champs. Nous n'en avons jamais vu avec les cheveux lachés. Elles ont le plus souvent deux tresses qui tombent dans leur dos, parfois agrémentées de pompons plus ou moins colorés en fonction de leur humeur du jour. Elles sont également souvent coiffées d'un sombrero parfois haut en forme et posé au-dessus du front. Elles se servent de larges bandes de tissus rayés et bariolés pour transporter les marchandises à écouler sur les marchés ou leur bébé.

Dans nos assiettes :

En entrée nous avions droit le plus souvent à de la soupe avec du riz, des pâtes, des pommes de terre, des légumes ou de la quinoa. Parfois on pouvait choisir de la prendre avec de la viande mais généralement on évitait car il ne s'agissait pas des meilleurs morceaux mais plutôt des pattes de poulet... 


La cuisine bolivienne n'est pas très variée, beaucoup de féculents (pâtes, riz, pommes de terre, quinoa, bananes plantins) et côté viande nous avons surtout mangé du poulet grillé, en sauce ou à la milanesa (une sorte d'escalope de poulet panée, parfois épicée ou farcie avec de la tomate et de l'ail).
A gauche poulet grillé et bananes plantins, à droite quinoa et milanesa de pollo.


Au bord du lac Titicaca nous avons eu le plaisir de pouvoir manger du poisson. Au choix de la perche ou de la truite. Nous avons opté pour une truite au curry (à gauche) et une truite à la criolla (à droite) d'inspiration créole, la truite était fourrée avec des oignons, des épices et des tomates... un délice...


Avant l'expérience de Saparoma nous avions expérimenté le "Piquos de Nachos" tant apprécier par les boliviens. Ici les frites était recouvertes par des oignons, de la viande de boeuf, les fameuses saucisses "de strasbourg" pas vraiment de strasbourg, deux oeufs durs, des poivrons, des tomates et des piments rouges ou oranges qui mettent vraiment le feu !! Le tout biensûr se déguste recouvert de ketchup et de mayonnaise à souhait !!


En Bolivie nous avons également eu droit au pizza et hamburgeresa. Et à notre grande surprise dans un super marché de Sucre nous avons débusquer un rayon de pot de Nutella ! Mais nous avons résisté à la tentation... Trop lourd à porter !!!!

 

Notre coup de coeur culinaire revient au Saltenas, des chaussons fourrés au poulet, avec de l'oignon, des oeufs durs, très juteux et un petit goût sucré. Parfait pour un encas de 10h, un vrai régal !!

 

En Bolivie nous n'avons pas pu expérimenter de dessert, en revanche nous avons mangé beaucoup de fruits. Essentiellement des bananes mais également des mangues, des pommes, des ananas... et nous avons gouté un fruit que nous ne connaissions pas : Chirimoya. Sa chair blanche était tendre, juteuse et très sucrée, un vrai délice...


Les véhicules :

Dans les villes comme Sucre et La Paz, nous avons croisé, frôlé et évité des centaines de véhicules ! Voici à quoi ils ressemblent, tantôt similaires à ceux de France, tantôt plus spécifiques.

Pour se faufiler partout et plus vite, les minibus sont tellement petits qu'ils s'appellent microbus. On comprend pourquoi ! Et dedans s'entassent sans problème une quinzaine de personnes. Alors quand on arrive avec nos gros sacs, les gens nous regardent bizarrement, et nous avons même du  payer une fois une place supplémentaire !
Les voitures de police, elles, sont assez grandes. On ne les a pas testées, et tant mieux !
Les taxis : on peut les reconnaître grâce à la bande latérale en damier. Il y en a des centaines dans les rues. Les habitants les utilisent énormément car très peu possèdent une voiture particulière.
Une ambulance. Nous en croisons très rarement. D'ailleurs nous n'avons vu aucun camion de pompier, signe que tout se passe sans doute bien !
Les bus : relativement classiques. L'intérieur et le confort dépendent de la compagnie et du prix ! Parfois nous n'avons pas la place de glisser nos jambes et nos sacs, et parfois quand on prend le bus de nuit par exemple et qu'on a la chance d'être devant, c'est le luxe. Vue panoramique sur la route (que l'on apprécie plus ou moins en fonction de la conduite du chauffeur !). Par contre, si quelqu'un se trouve devant nous et qu'il incline son siège au maximum, nous pouvons lui picorer sur la tête ou lui chercher des poux !
 

Les panneaux de signalisation :

Les panneaux sont les mêmes qu'en Argentine, sauf peut-être celui qui indique le sens des rues : jaune au lieu de bleu.
Par contre, nous avons remarqué qu'il y avait beaucoup plus de feux tricolores en ville. Heureusement vue la circulation !
Du coup, il y a aussi des feux pour les piétons comme en France : un petit bonhomme rouge et un petit bonhomme blanc. Egalement un bip pour les malvoyants, qui s'accélèrent quand le feux va bientôt passer au rouge.
Mais quand les piétons peuvent traverser, cela ne veut pas dire qu'ils sont prioritaires : les voitures arrivant du croisement ne s'arrêtent jamais, si bien que nous avons quasiment toujours fini de traverser en courant !
 

Un peu de religion :

Chaque ville que nous avons traversée (Tupiza, Sucre, La Paz, Copacabana) et dont la géographie permettait d'observer une colline, possède un christ surplombant les rues. Ce sont les "envahisseurs espagnols" qui ont importé le christianisme en Bolivie, car à l'origine, les Indiens possèdaient des croyances directement liées aux éléments naturels : le soleil, la lune, la terre... Ces derniers sont en effet toujours plus forts que l'homme, alors que dans le christianisme, seul Dieu lui est supérieur.
C'est peut-être pour ça que nous n'avons pas trouvé autant de témoignages religieux catholiques qu'en Argentine (pas de chapelets suspendus aux rétroviseurs, très peu de petites chapelles parsemées le long des routes et peu de signes de croix quand les boliviens passent devant).





 
 



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